L’histoire d’Aspasie

Publication du livre Travailler, Lutter, Diffuser, archives militantes du Centre Grisélidis Réal de documentation internationale sur la prostitution.

Publication du livre Ponte en mi tacones de La Diabla, en collaboration avec Aspasie et le Collectif occasionnel.

Pour ses 40 ans, Aspasie organise une fête au bateau qui rassemblera près de 700 personnes. 

Création de la Fondation Philénis, qui acquiert un immeuble habité uniquement par des TDS au cœur du quartier des Pâquis afin de mettre  à disposition des lieux de travail et de vie pour des travailleur.se.s du sexe à prix équitable

Toute activité de prostitution est interdite dans toute la Suisse pour lutter contre la crise du Coronavirus. Cette interdiction sera levée le 20 janvier 2021.

Ouverture au public des archives militantes de Grisélidis Réal dans le centre Griselidis Réal réaménagé, situé rue Amat 6, à Genève.

Aspasie développe un pôle santé et propose des accompagnements individuels sur les questions de santé, grâce à des consultations gratuites avec une infirmière.

Lancement du site Call Me To Play : 1er site gratuit d’annonces érotiques, d‘informations et d’échanges pour les travailleuses et travailleurs du sexe en Suisse romande.

Projet mené en partenariat avec Fleur de Pavé (Vaud).

Début des séances d’informations obligatoires pour les travailleur.se.s du sexe venant exercer leur activité à Genève. Les TdS souhaitant débuter le travail du sexe à Genève doivent désormais participer à une séance d’information, organisée par Aspasie, avant d’aller effectuer leur enregistrement auprès de la BTPI.

Aspasie déménage dans de nouveaux locaux, situés Rue des Pâquis 11. Ces locaux sont plus spacieux et offre des espaces de confidentialité mais également de convivialité grâce à un espace d’accueil plus grand et chaleureux.

Modification de la L-Prost à Genève. Les séances d’informations sont obligatoires pour toutes les personnes venant exercer le travail du sexe à Genève. Les locaux où exercent plus de 2 travailleur.se.s du sexe, considérés comme des salons, doivent dorénavant avoir une affectation commerciale.

Mise en place d’une offre de dépistage gratuit dans les locaux d’Aspasie, 2 fois par mois. Action organisée en partenariat avec le groupe Sida Genève.

La commémoration des dix ans de la disparition de Grisélidis Réal a eu lieu au cimetière des Rois le samedi 30 mai 2015.

Célébration qui coïncide avec la décision du Conseil administratif, prise à l’unanimité, qui a enfin accepté la sculpture de Jo Fontaine comme stèle à la sépulture de Grisélidis Réal.

Le conseil fédéral supprime l’autorisation de travail pour les danseuses de cabarets originaires de pays tiers.

Voir les évènements organisés à cette occasion

Le conseil fédéral aimerait supprimer l’autorisation de travail pour les danseuses de cabarets originaires de pays tiers (hors EU et AELE).

Voici la prise de position d’Aspasie. La consultation étant terminée, le conseil fédéral devrait se prononcer d’ici la fin de l’année.

Le recours auprès du Tribunal Fédéral concernant la LProst a été partiellement admis. Pour plus d’info consultez note page LProst. Vous pouvez également consulter en ligne l’arrêt du Tribunal Fédéral (TF).

Adoption du règlement d’application de la LProst: le RProst.

Entrée en vigueur de la LProst et du RProst.

Lancement du site www.fairsexwork.ch avec le soutien de l’Aide suisse contre le Sida

Lancement du site www.sexworkinfo.net

Une délégation de travailleuses du sexe se rend aux « Assises de de la Prostitution » à Paris.

Adoption par le Grand Conseil de la LProst, Loi genevoise sur la prostitution.

En collaboration avec l’Usine, création de la pièce de théâtre « Les Experts » sur le concept de La Traite des Etres Humains qui a une histoire complexe et fort manipulée.
Actions Don Juan de prévention spécifique lors de l’euro foot: fairplay pour les clients du sexe tarifé.

Création de l’association Centre Grisélidis Réal, centre de documentation internationale sur la prostitution.

Création du groupe de travail Fair Sexwork et écriture des recommandations FxW.ch pour un travail du sexe respectueux de tous.

ASPASIE fête ses 25 ans: projection du film « Muerta de una Puta » au festival du film international pour les droits humains. Projection du film « Princesas » au cinéma Broadway. Inauguration de la campagne contre les violences dans le travail du sexe.

Première manifestation publique en Suisse pour la journée mondiale des personnes prostituées et visite guidée à l’exposition SEXARBEIT à Berne.

Sortie de la brochure « Parlons TRANS » en collaboration avec l’association 360°.

Aspasie gagne le prix spécial du Pourcent culturel Migros!

Interventions intensifiées dans des débats publics, formations d’étudiants, journalistes, et participation à la conférence « Protecting workers in the sex industry » au BIT/ILO. Journée Grisélidis Réal au Théâtre de Poche: lectures, projections, témoignages.

Décès de Grisélidis Réal.
Délégation suisse d’ASPASIE et PROCORE au forum XXX à Montréal et à la Conférence européenne du Travail du Sexe, des Droits de l’Homme et de la migration à Bruxelles (www.sexworkeurope.org).

Meurtre d’Isabella dans le quartier des Pâquis.

Début de l’étude sur la violence dans les métiers du sexe à Genève, financé par le Fonds Violence du Conseil d’Etat.

Entrée en vigueur de l’Ordonnance sur la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’Union Européenne.

Le projet Male Sex Work (MSW) de prévention et soutien aux hommes qui se prostituent, s’intègre à ASPASIE. Premier site internet suisse de prévention pour travailleurs du sexe masculins.

Pour soutenir les travailleuses du sexe, ASPASIE publie la brochure « fellation toujours avec préservatifs ».

Pétition des femmes des Pâquis adressée au chef du Département de Justice et Police, concernant le climat de violences et d’exploitation dans le quartier.

Entrée en vigueur de la Convention des Nations Unies de 2000 contre la criminalité transnationale et du Protocole additionnel contre le trafic illicite de migrants.

Première action DON JUAN de prévention des infections sexuellement transmissibles et d’éducation des clients du sexe tarifé.

Signature de la charte de PROCORE, réseau suisse qui défend les intérêts des travailleuses et travailleurs du sexe.

Déménagement d’ASPASIE dans les nouveaux locaux à la rue de Monthoux 36.

Mme Ruth DREIFUSS, Présidente de la Confédération Suisse, passe la soirée à ASPASIE et la nuit à BOULEVARDS, à la rencontre des personnes qui se prostituent.

Première commission pluridisciplinaire sur la prostitution sous la direction du Département de Justice et Police à Genève. Participation à la XIIème Conférence Mondiale du Sida à Genève. ASPASIE organise une journée « off », débat international à la Traverse et « Nuit du Bitume », grande fête au Palladium.

La publication du livre autobiographique de Nicole Castioni « Le soleil au bout de la nuit » provoque un mouvement de protestation. Quelques femmes prostituées, co-fondatrices d’Aspasie, demandent la démission de la présidente et créent l’association ASTARTE.

Première campagne de vaccination expérimentale gratuite et anonyme contre l’hépatite B.

Lancement de deux projets de prévention liées à la lutte contre le VIH avec des équipes paritaires comprenant travailleurs sociaux et travailleuses du sexe: le bus BOULEVARDS d’accueil de nuit (réduction des risques, prévention, échange de seringues), et ASPASIE PREVENTION MIGRANTES (APM, APIS, Barfüsserfrauen) pour les femmes migrantes qui se prostituent.

Première participation au réseau européen TAMPEP à Turin.

Dépôt de la motion Castioni et Torracinta-Pache au Grand Conseil concernant l’exploitation de la prostitution par autrui.

Entrée en vigueur du règlement genevois relatif à l’exercice de la prostitution. La Brigade des Mœurs informe les prostituées genevoises qu’elles doivent s’enregistrer à la police. Pour certaines, cette mesure est rassurante, pour d’autres cela représente une atteinte à l’autonomie et une stigmatisation des travailleuses du sexe.

Début du projet de prévention « Femmes de l’Est » pour les danseuses de cabaret.

Réflexion avec le Groupe Sida Genève sur la réduction des risques pour les personnes qui consomment des drogues et se prostituent.

Dans la révision du Code pénal suisse le « contraire aux bonnes mœurs », est remplacé par « l’atteinte à l’intégrité sexuelle », une amélioration qui met en avant le respect de la libre détermination en matière sexuelle.

Débat à l’université de Genève avec Grisélidis Real et présentation du film d’I. Feferman: « Une mère pour les autres » qui traite de l’aspect maternel chez les prostituées.

Congrès de la fédération abolitionniste internationale au Palais des Nations à Genève. ASPASIE organise un débat contradictoire aux Pâquis : « prostitution, contraintes et libertés », afin de différencier la prostitution forcée des mineurs et des femmes, de la prostitution librement consentie. Ce débat abouti à une pétition internationale.

Les femmes qui exercent le travail du sexe dans l’immeuble des Glacis-de-Rive protestent contre les loyers abusifs. A plusieurs reprises, elles défendent leurs droits d’y demeurer et d’y travailler (1994, 2003). En 2004, leur évacuation est annulée: l’idée de déloger un groupe de locataires au profit d’un autre a été considérée comme discriminatoire.

Le Grand Conseil Genevois vote le projet de loi permettant aux prostituées d’obtenir sans délai leur Certificat de bonne vie et mœurs.

Les travailleuses du sexe adressent une lettre à leurs clients valorisant l’usage du préservatif.

ASPASIE fête ses 5 ans et publie son premier numéro du journal LE MOT DE PASSE.

Opposition de quelques prostituées qui considèrent le débat autour du sida stigmatisant. Elles priorisent la défense des droits citoyens, interpellent les pouvoirs publics et créent ANAIS, association par et pour les prostituées.

ASPASIE déménage à la rue Charles-Cusin 10.

Participation au premier Congrès Mondial des Prostituées à Amsterdam.

Assemblée constitutive d’ASPASIE. Grisélidis Réal compte parmi les membres fondateurs de l’association. En juin le Grand Conseil accepte le rapport demandant l’abolition du délai imposé aux prostituées pour obtenir le « Certificat de bonne vie et mœurs ».